Le lavage haute-pression est une science et un savoir-faire.
Le lavage haute-pression est une science et un savoir-faire. C’est une science car son efficacité se mesure avec des formules mathématiques précises et c’est un savoir-faire car l’efficience du procédé sera fonction de paramètres multiples difficilement maîtrisables tels que la distance du jet par rapport à la surface à nettoyer, la forme du jet, le type et le niveau de salissure à traiter, la température de l’eau…
En dehors de ces paramètres mécaniques et thermiques, l’adjonction éventuelle de produits nettoyants et désinfectants rajoute une difficulté supplémentaire quant au choix du produit, à son dosage et au mode diffusion qu’il convient de maîtriser.
Seule une expérience éprouvée de toutes les problématiques liée au lavage haute-pression nous permet de satisfaire aux demandes de chacun de nos clients.
Nous ferons en sorte d’optimiser chaque phase du nettoyage en faisant le choix de formules adaptées.
Le décrottage
Pour satisfaire à cette étape indispensable au nettoyage d’engins de TP ou de véhicules militaires blindés tel que le GRIFFON, nous combinerons une pression élevée (de l’ordre de 170 bar) avec un débit conséquent (environ 17 à 19 l/mn) et un jet plat étroit (40° maxi).
Cela permettra à l’opérateur de décrasser les parties des véhicules particulièrement souillées (passage de roues, bas de caisse…) et d’évacuer les boues aisément vers les caniveaux.
Lorsque la puissance de la haute pression n’est pas nécessaire (salissures fraiches) nous proposons un lavage à gros débit (120 à 150 l/mn) et à moyenne pression (de l’ordre de 10 bar).
Cette solution sera également retenue lorsqu’ il est nécessaire de mettre en œuvre un jet puissant et lointain comme c’est le cas pour le rinçage des bennes à ordures ménagères.
Le lavage haute pression
Tous les cas de figure étant possibles, il faudra toujours adapter le rapport débit-pression au type de salissure à traiter.
A titre d’exemple, s’agissant de salissures grasses telles que des écoulements d’huile de circuit hydraulique sur les engins de TP, il conviendra de prévoir un nettoyage en eau chaude (de l’ordre de 65°) avec adjonction d’un produit dégraissant.
Cela vaut également pour les véhicules routiers qui sont recouverts d’un film gras qu’il convient de traiter à l’eau chaude.
Dans tous les cas, notre préoccupation constante consiste à limiter au strict minimum la consommation d’eau sans négliger la qualité du lavage.
C’est le principe même du lavage haute-pression qui consiste à réduire la quantité d’eau utilisée pour un même lavage.
Nous gardons toutefois toujours à l’esprit qu’il ne sert à rien de limiter le débit d’eau de 20% si l’on augmente le temps de lavage de 50% !
La mousse
Nous maîtrisons parfaitement toutes des techniques de production et d’injection de mousse que ce soit en basse ou en haute pression. De nouveaux procédés permettent la pulvérisation de mousse grâce à l’injection d’air ambiant au niveau de la buse et ceci même pour des projections à longue distance. Cette technique permet de produire une mousse de qualité et de l’appliquer directement sur l’élément à nettoyer. Ce type d’application est rendu obligatoire par les nouvelles normes applicables dans le domaine agroalimentaire. Tous les produits destinés à se prémunir contre les infections de toutes natures nécessitent un temps de contact suffisant avec l’élément à nettoyer. Seule une mousse de qualité permet d’assurer le respect de ces nouvelles normes.